Publié le mar. 14 mars 2017
La CAVALE, en
collaboration avec les caves coopératives Anne de Joyeuse, Sieur
d'Arques, le Syndicat du cru et la Chambre d'Agriculture de l'Aude a
convié à St Hilaire les viticulteurs du limouxin pour une réunion
dont le thème était « Comment concilier apiculture et
viticulture sur notre territoire ? » qui s‘est tenue le
2 mars au foyer municipal.
Claire Salvat du
GIEE, Charlotte Cenier du cabinet INVIVO, Paul Luttge apiculteur à
Saint-Hilaire et Céline Forget de la chambre d’agriculture sont
intervenus devant une assistance peu nombreuse mais impliquée.
Claire Salvat et
Paul Luttge ont d’abord indiqué les résultats du suivi du
rucher en terme de pesée et d’analyse des pollens en même temps
qu’étaient précisées l’essentiel du métier d’apiculteur.
Charlotte Cenier
du cabinet INVIVO a mis en évidence l’identification
des ressources alimentaires disponibles dans le temps et l’espace.
L’abeille collecte nectar et pollen pour vivre dans un rayon de 2 à
3 km ; la zone étudiée s’étend sur 1260 hectares, elle a
été cartographiée et décrite à travers le relevé des espèces
végétales spontanées et cultivées présentes à 2 périodes
différentes sur le secteur (sortie hiver - Mars et en fin de
printemps – Mai).
Ces
études ont pu voir le jour grâce à la relation de confiance qui
s’est petit à petit établie entre les partenaires de la filière
agricole locale et Paul Luttge. Comprendre les enjeux de préservation
des pollinisateurs et ceux du métier d’apiculteur était essentiel
pour la CAVALE, les caves ADJ et SD la Chambre d’Agriculture et le
Syndicat du Cru AOC Limoux, soucieuses de protéger biodiversité
mais aussi qualité des eaux en Haute Vallée de l’Aude.
Les bonnes
pratiques à mettre en œuvre sont connues : Réduction des
produits phytosanitaires, un bon réglage du matériel de
pulvérisation, empêcher le contact des abeilles avec les produits
phytosanitaires et un échange avec l'apiculteur pour les périodes
de pulvérisation et amélioration des produits dispensés.
Pour
endiguer la perte de production importante (environ un tiers)
constaté sur certaines ruches, il conviendra que cette approche se
développe, c'est en tout cas l'objectif de la CAVALE
qui a mené cette étude. Un dialogue renforcé entre viticulteurs et
apiculteurs doit permettre de trouver des solutions pour que chacun
puisse se développer dans son domaine en respectant celui de
l'autre.
A ce titre un
collectif de 35 agriculteurs et 2 lycées agricoles soutenus par la
Cavale et ses partenaires œuvrent pour permettre la valorisation du
savoir faire des vignerons, le terroir, la richesse des milieux en
Haute Vallée de l' Aude.
Le directeur de
la CAVALE , Christophe Bonnemort, a conclu la réunion en mettant en
avant de façon pragmatique les possibilités d’avancer vers une
meilleure cohabitation entre les abeilles et la vigne.
Communiqué de presse ABEILLES.docx
Publié le ven. 24 févr. 2017
Depuis le 15
janvier 2017, un enfant mineur qui vit en France et voyage à
l'étranger seul ou sans être accompagné de l'un de ses parents
doit être muni d'une autorisation de sortie du territoire (AST). Il
s'agit d'un formulaire établi et signé par un parent (ou
responsable légal). Le formulaire doit être accompagné de la
photocopie d'une pièce d'identité du parent signataire et de la
photocopie de la carte d’identité du mineur.
Cette
démarche doit être effectuée à la Mairie du lieu de domicile.
Publié le lun. 20 févr. 2017
Afin de pérenniser la fourniture en eau du village tant qualitativement que quantitativement, la commune a depuis plus d’un an, fait le choix d’adhérer au Syndicat Sud Oriental des Eaux de la Montagne Noire.
Après plusieurs mois de travaux, les canalisations syndicales ont été connectées au réservoir.
Depuis la fin de la semaine dernière, c’est donc l’eau du Syndicat, en provenance de l’Hers et du barrage de la Prade qui alimente la commune.
Le rôle du syndicat se limitant à la fourniture de l’eau, la distribution reste de la compétence de la Commune, dans le cadre du contrat d’affermage antérieur, conclu avec la Lyonnaise des Eaux.
Publié le mer. 30 nov. 2016
Ce 29 novembre à 14 heures le cabinet "Patrimoine d'avenir" de Nicolas Gouzy et Charles Peytavie nous a présenté son mémoire concernant le diagnostic historique et patrimonial de l'abbaye et du village de Saint-Hilaire en présence, notamment, de Vanessa Piquemal chargée de mission au Conseil départemental, qui co-finance ce travail.
Cette
étude historique de qualité nous permettra d'en apprendre davantage sur
notre histoire, et cela devrait intéresser aussi bien les
saint-hilairois-e-s, d'abord, que les touristes de passage.
Qui se souvient de l'école des filles dans l'aile ouest du cloître ?
Télécharger la conclusion et les recommandations en terme de médiation.
Publié le jeu. 19 mai 2016
Depuis 2014 le Conseil Départemental s'est engagé dans l'ActeII du Pays Cathare qui consiste en une stratégie de développement basée sur la mise en valeur touristique des dix-neuf sites-pôles dont dispose le département de l'Aude. Cette démarche se décline en une série de chantiers qui ont pour objectif d'accroître la notoriété et la fréquentation des châteaux et abbayes constituant ce réseau dont fait partie l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire qui a reçu en 2015 plus de 17 000 visiteurs qui ont acquitté un billet d'entrée.
Le chantier médiation culturelle consiste à co-construire un nouveau récit, historiquement légitime, pour l'ensemble du réseau des sites, en s'appuyant sur les nouveaux outils numériques qui peuvent faire exister châteaux et abbayes avant et après la visite.
Parallèlement chaque site doit réaliser une étude documentaire, confiée à un cabinet spécialisé, « Patrimoine d'avenir » pour ce qui nous concerne, qui vise à enrichir le matériau historique de chaque monument. Il nous a donc paru intéressant de proposer à tous ceux qui le souhaitent de rechercher dans les archives familiales des documents qui nous permettraient de contribuer à renouveler et enrichir la mémoire villageoise et notamment celle du siècle écoulé. Certains lieux ne demandent qu'à parler si on veut bien les écouter : La Païchère, le Béal, l'ancien moulin, le bâtiment Ouest de l'abbaye qui a abrité une école de filles, le cloître avec son monument aux morts et la statue de Jeanne d'Arc…
Une première réunion a eu lieu et nous renouvelons notre appel en direction de toutes celles et tous ceux qui peuvent être intéressés.